Talus continental
Zone de fort dénivelé qui conduit du bord du plateau continental à la plaine abyssale.
Zone de fort dénivelé qui conduit du bord du plateau continental à la plaine abyssale.
Se définit par opposition à la ligne de crête (ou « ligne de faîte » ou « ligne de partage des eaux »). L'espace compris entre deux talwegs est appelé « interfluve ». Ligne de fond d'une vallée. Dans une vallée drainée, le talweg est le lit du cours d'eau.
Politique destinée à conditionner l'utilisation de l'eau au paiement d'un prix. La directive cadre sur l'eau 2000/60/CE demande aux Etats membres de veiller à ce que d'ici 2010 les politiques de tarification incitent les usagers à utiliser l'eau de façon efficace afin d'éviter les gaspillages.
Diminution progressive de la quantité d'eau, jusqu'à épuisement des ressources.
Prélèvement fiscal établi par l'Etat pour lutter contre la pollution ou la surexploitation des ressources en eau. Dans le cas de la pollution, la taxe environnementale consiste à imposer au pollueur une taxe par unité de polluant rejeté (qui est égale au coût marginal de réduction de la pollution). Une taxe est économiquement plus efficace qu'une norme car l'effort de réduction de la pollution se répartit naturellement au moindre coût.
Chacun des niveaux hiérarchiques utilisés dans les classifications biologiques pour regrouper des espèces ayant des traits communs : classe, ordre, famille, genre, espèce...
Durée nécessaire au renouvellement théorique complet de l'eau d'un plan d'eau, en moyenne, sur une année calendaire. Le temps de séjour de l'eau, exprimé en jours, peut être calculé par la formule suivante : (capacité totale / module annuel des cours d'eau qui alimentent le plan d'eau.
En hydrologie, temps mis par une molécule ou un volume d'eau élémentaire pour traverser un système (bassin versant, nappe, réseau hydrographique, sol).
Territoire situé le plus en amont de la surface d'un bassin versant. La tête de bassin versant est une zone drainée par les petits cours d'eau proches des sources.
Partie amont des bassins versants et par extension tronçon amont des cours d'eau qui, en zone de relief notamment, sont le plus souvent moins exposés aux pressions anthropiques que les parties aval (mais restent très fragiles) et qui de ce point de vue constituent des secteurs de référence à préserver.
Ensemble des moyens médicaux, hospitaliers, sociaux, etc. mis en oeuvre pour l'utilisation thérapeutique des eaux de source.
Zone de transition entre deux masses d'eau de températures différentes et se mélangeant difficilement.
Nom générique d'un cours d'eau de montagne ou de région accidentée, au débit rapide, voire violent à très violent, fonctionnant de façon irrégulière selon la pluviométrie (en particulier lors des orages).
Résultat de l'action plus ou moins néfaste pour un organisme vivant que peuvent exercer des substances chimiques entrant en contact avec celui-ci. On parle de substance toxique lorsque, après pénétration dans l'organisme, par quelque voie que ce soit (à une dose appropriée, en une fois ou en plusieurs fois très rapprochées, ou par petites doses longtemps répétées) elle provoque, dans l'immédiat ou après une phase de latence plus ou moins prolongée, de façon passagère ou durable, des troubles d'une ou plusieurs fonctions de l'organisme pouvant aller jusqu'à leur suppression complète et entraîner la mort (on parle alors de toxicité létale). On distingue la toxicité aiguë (causant la mort ou des désordres physiologiques importants immédiatement ou peu de temps après l'exposition), subaiguë (effets dus à des doses plus faibles, se produisant à court terme, sur des organes cibles, parfois réversibles), ou chroniques (causant des effets irréversibles à long terme par une absorption continue de petites doses de polluants ou des effets cumulatifs).
Substances pouvant entraîner des troubles graves chez un organisme vivant et éventuellement provoquer la mort (voir pollution toxique).
Ensemble des procédés destinés à rendre les boues des stations d'épuration conformes aux normes environnementales, aux réglementations sur l'utilisation des sols ou aux autres normes de qualité applicables en matière de recyclage ou de réutilisation. On distingue habituellement le traitement primaire, secondaire et tertiaire. Ces traitements ne réduisent pas seulement le volume des résidus, mais stabilisent et transforment également ces derniers en composants acceptables sur le plan environnemental et en produits dérivés utiles. Le traitement tertiaire inclut par exemple le conditionnement chimique, la désinfection, la filtration sous pression, la filtration à vide, la centrifugation et l'incinération. Il est possible de classer le traitement des eaux usées et le traitement des boues dans des catégories différentes, à savoir le traitement secondaire pour les eaux usées et le traitement tertiaire pour les boues d'épuration.
Ensembles des procédés visant à rendre les eaux usées conformes aux normes environnementales en vigueur ou aux autres normes de qualité applicables en matière de recyclage ou de réutilisation. On distingue habituellement le traitement primaire, secondaire et tertiaire. Pour calculer le volume total des eaux usées traitées, il convient de ne tenir compte que du type de traitement le plus poussé auquel ces eaux ont été soumises.
Traitement des eaux usées (urbaines) par un processus physique et/ou chimique impliquant la décantation des matières en suspension ou tout autre processus permettant de réduire d'au moins 20 % la DBO5 des eaux usées entrantes avant rejet et d'au moins 50 % le total des matières en suspension dans les eaux usées entrantes.
Traitement des eaux usées (urbaines) qui permet de traiter le carbone des matières en suspension de manière plus poussée que le traitement primaire, selon un procédé comprenant généralement un traitement biologique ainsi qu'une décantation secondaire ou tout autre processus engendrant une réduction de la DBO d'au moins 70 % et de la DCO d'au moins 75 %. Ce traitement est obligatoire pour les agglomérations d'assainissement de plus de 2000 EH.
Superposition de la trame verte et bleue.
La trame turquoise correspond aux espaces où la trame verte et la trame bleue interagissent très fortement. Elle constitue un corridor écologique propice à la circulation des espèces.
Réseau formé de continuités écologiques terrestres (trame "verte") et aquatiques (trame "bleu"), identifiées notamment par les schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE). La trame verte et bleue (TVB) contribue à l'état de conservation favorable des habitats naturels et des espèces et au bon état écologique des masses d'eau, ainsi qu'au maintien des services que rend la biodiversité(qualité des eaux, pollinisation, prévention des inondations, amélioration du cadre de vie, etc.). Elle s'étend jusqu'à la limite transversale de la mer. La TVB constitue un outil d'aménagement durable du territoire, avec les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (
Migration d'une substance polluante au sein d'un milieu ou entre différents milieux. Le transfert de polluant est influencé par de multiples facteurs, comme les propriétés chimiques intrinsèques des substances polluantes et la nature du milieu dans lequel elles se trouvent.
Mode de transport de marchandises ou d'hommes qui utilise les réseaux national et international des voies navigables.
Transport de marchandises ou d'hommes à travers les mers et océans via différents moyens de navigation (bateaux).
Machine capable de produire une énergie mécanique à partir d'eau en mouvement et de la convertir ensuite en électricité. La turbine est le composant principal d'une centrale hydroélectrique.