Nappe alluviale
Volume d'eau souterraine contenu dans des terrains alluviaux, en général libre et souvent en relation avec un cours d'eau.
Volume d'eau souterraine contenu dans des terrains alluviaux, en général libre et souvent en relation avec un cours d'eau.
Volume d'eau souterraine généralement à une pression supérieure à la pression atmosphérique car isolée de la surface du sol par une formation géologique imperméable. Une nappe peut présenter une partie libre et une partie captive. Les nappes captives sont souvent profondes, voire très profondes (1000 m et plus).
Nappe d'eau souterraine voisine d'un cours d'eau dont les propriétés hydrauliques sont très liées à celles du cours d'eau. L'exploitation d'une telle nappe induit une diminution du débit d'étiage du cours d'eau, soit parce que la nappe apporte moins d'eau au cours d'eau, soit parce que le cours d'eau se met à alimenter la nappe.
Volume d'eau souterraine dont la surface est libre, c'est-à-dire à la pression atmosphérique. La surface d'une nappe libre fluctue donc sans contrainte. Ces nappes sont souvent peu profondes.
Volume d'eau souterraine, dans une cuvette imperméable, et en tout temps à une côte supérieure à celle de la surface d'un cours d'eau.
Première nappe rencontrée lors du creusement d'un puits. Nappe généralement libre, c'est-à-dire dont la surface est à la pression atmosphérique. Elle peut également être en charge (sous pression) si les terrains de couverture sont peu perméables. Elle circule, lorsqu'elle est libre, dans un aquifère comportant une zone non saturée proche du niveau du sol.
Zone du sous-sol dans laquelle l'eau occupe complètement les interstices de la roche (aquifère) et est susceptible de se déplacer latéralement sous l'effet de la gravité et des gradients de pression.
Ensemble de l'eau contenue dans une fraction perméable de la croûte terrestre totalement imbibée, conséquence de l'infiltration de l'eau dans les moindres interstices du sous-sol et de son accumulation au-dessus d'une couche imperméable. Les nappes d'eaux souterraines ne forment de véritables rivières souterraines que dans les terrains karstiques. Les eaux souterraines correspondant aux eaux infiltrées dans le sol, circulant dans les roches perméables du sous-sol, forment des « réserves ». Différents types de nappes sont distingués selon divers critères qui peuvent être : géologiques (nappes alluviales
Réseau de milieux remarquables de niveau européen proposés par chaque Etat membre de l'Union Européenne qui correspond aux zones spéciales de conservation (ZSC) définies par la directive européenne du 21 mai 1992 (dite directive « Habitats, faune,
Nettoyage des plages consistant à déplacer, dans la zone de déferlement, des sédiments littoraux souillés par des hydrocarbures, en vue de les soumettre au mouvement des vagues pour leur lavage naturel. Le polluant, qui s'agglutine en surface à l'arrière des sédiments, est ensuite récupéré avec des filets capteurs.
Opération visant à ramener le pH de l'eau (par acidification ou alcalinisation) à une valeur fixée en fonction des besoins.
Principaux aliments azotés des plantes, dont ils favorisent la croissance, ils jouent un rôle important comme engrais. Toutes les eaux naturelles contiennent normalement des nitrates à des doses variant selon les saisons (de l'ordre de quelques milligrammes par litre). Dans de nombreuses eaux souterraines et de surface, on observe aujourd'hui une augmentation de la concentration en nitrates d'origine diffuse (entraînement des nitrates provenant des engrais minéraux ou organiques non utilisés par les plantes) ou ponctuelle (rejets d'eaux usées domestiques, agricoles ou industrielles). L'enrichissement progressif des eaux en nitrates peut conduire à compromettre leur utilisation pour la production d'eau potable et conduit, dans certains cas, à des développements importants d'algues. Ce phénomène d'eutrophisation est accentué par la présence de phosphore.
Hauteur d'une surface d'eau libre au-dessus d'un plan de référence (distance verticale entre la surface d'un cours d'eau, d'un plan d'eau, d'un réservoir (ou d'un puits d'observation des eaux souterraines) et le zéro de l'échelle.
Niveau atteint par l'eau en un point et à un instant donné dans un tube atteignant la nappe. Le niveau piézomètrique peut être reporté sur une carte piézométrique. Certains forages non exploités servent à mesurer ce niveau, ce sont des piézomètres. Ce niveau correspond à la pression de la nappe, il est généralement indiqué en mètres NGF (Nivellement général de France). Quand ce niveau dépasse le niveau du sol, la nappe est dite artésienne : l'eau est jaillissante. Les cartes piézométriques établies à partir de l'ensemble des données mesurées donnent une représentation graphique de la surface des nappes d'eau souterraine et permettent de suivre leur évolution dans le temps et d'identifier leur sens d'écoulement.
Ensemble de termes codifiés et répertoriés. Certains attributs des dictionnaires de données établis par le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) doivent prendre pour valeurs possibles des codes définis au sein d…
Règle définie et adoptée par un organisme dont c'est le rôle officiel, définissant les critères (définitions et seuils) auxquels doivent répondre des produits fabriqués. En France, c'est l'Association française de normalisation (AFNOR) qui assure cette fonction. Elle publie des normes N.F. (norme française). Sur le plan international, un rôle analogue est assuré par l'Organisation internationale de normalisation (ISO).
Concentration d'un polluant dans le milieu naturel qui ne doit pas être dépassée, afin de protéger la santé humaine et l'environnement. La norme de qualité environnementale, intervient dans la détermination de l'état chimique.
Valeur constituant une référence légale ne pouvant être dépassée lors d'un rejet vers l'environnement.
Norme qui décrit les exigences organisationnelles requises pour l'existence d'un système de gestion de la qualité. Les produits du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) sont soumis aux exigences de la norme ISO 9001.
Substance organique ou minérale, directement assimilable sans avoir à subir les processus de dégradation de la digestion.
Insecte arrivé au deuxième stade de son évolution au cours duquel il passe par métamorphose de l'état de larve à celui d'insecte parfait.
Écophase propre au développement post-embryonnaire des insectes holométaboles, dont les chrysalides de Lépidoptères constituent un exemple notoire, qui constitue un stade de repos pendant lequel s’effectue la métamorphose. Celle-ci se caractérise par des transformations organogénétiques conduisant à l’élaboration de l’individu adulte.