Biomarqueur
Paramètre biologique mesurable, indicateur d'un processus biologique et pouvant mettre en évidence l'exposition ou les effets d'un contaminant. Les biomarqueurs sont utilisés pour établir des diagnostics environnementaux ou sanitaires.
Paramètre biologique mesurable, indicateur d'un processus biologique et pouvant mettre en évidence l'exposition ou les effets d'un contaminant. Les biomarqueurs sont utilisés pour établir des diagnostics environnementaux ou sanitaires.
Processus biologique par lequel l'eau présente dans la nature (dans les rivières, les milieux humides, les lacs...) se nettoie elle-même lorsque la quantité de matières polluantes qui y est rejetée n'est pas trop importante. L'autoépuration est le résultat de l'activité des organismes vivant dans l'eau.
Bassin d'orage destiné à retenir la pollution des premières eaux lors d'épisodes de fortes pluies.
Action de pollution de l'eau, dégradant ainsi ses qualités intrinsèques, perturbant la vie aquatique et rendant son utilisation dangereuse pour l'homme et les animaux. Une contamination résulte de la présence de polluants en quantité suffisante pour qu'ils puissent être nocifs.
Convention internationale signée en 1972, visant la prévention de la pollution marine par les opérations d'immersions de déchets en mer effectuées par les navires et les aéronefs. La Commission d'Oslo était chargée d'administrer la Convention d'Oslo ; à partir de 1992, elle est réunie avec la Commission de Paris sous une même
Ensemble des échanges et des transformations de l'azote sous ses différentes formes dans l'atmosphère, la lithosphère, l'hydrosphère et la biosphère (diazote, nitrate, nitrite, ammoniaque, azote organique).
Action visant à extraire ou détruire tout ou partie des polluants présents dans un sol. Les techniques de réhabilitation des sols pollués sont classés en quatre catégories : traitements physiques, traitements chimiques, traitements biologiques et traitements thermiques.
Amincissement de la couche arable d'un champ sous l'effet des forces érosives naturelles de l'eau et du vent, ou sous l'effet des activités agricoles, comme le travail du sol. L'érosion du sol abaisse la productivité de la terre et contribue à la pollution des cours d'eau, des terres humides et des lacs adjacents.
Apport de matières (engrais) visant à maintenir ou à augmenter la fertilité d'un sol.
Ensemble des techniques concernant l'apport de matières destinées à maintenir ou à augmenter la fertilité d'un sol. On distingue habituellement les amendements, minéraux basiques et organiques, qui exercent une action sur les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol, et les engrais, destinés à améliorer l'alimentation des cultures et renfermant des éléments nutritifs majeurs (azote, phosphore, potassium), secondaires (soufre, magnésium, calcium et sodium) et mineurs (ou micro- ou oligoéléments).
Pesticide utilisé pour contrôler, repousser ou détruire des champignons.
Produit chimique utilisé pour détruire des végétaux. Il est dit sélectif s'il détruit seulement un type de végétal et total s'il détruit toutes sortes de végétaux.
Organisme constitué par une association symbiotique entre un champignon (qui apporte eau et sels minéraux) et une algue (qui fabrique, par photosynthèse, différents composés organiques qu'elle cède en partie au champignon). Les lichens sont capables de résister à des conditions climatiques extrêmes et sont capables d'accumuler des composés minéraux bien au-delà de leurs besoins propres. De ce fait, ils sont souvent utilisés comme
Mélange d'excréments d'animaux d'élevage contenant une grande quantité d'eau, conservé dans des fosses couvertes pour servir ensuite d'engrais.
Pollution issue d'un usage agricole. On distingue deux types de pollutions agricoles : des pollutions ponctuelles, qui peuvent être la conséquence soit de manipulations accidentelles des produits soit de pollutions dues aux bâtiments d'élevage ; des pollutions diffuses, qui proviennent de mauvaises pratiques de fertilisation ou de traitements phytosanitaires excessifs. Une pollution agricole peut également provenir d'une mauvaise gestion des terres et d'un aménagement de l'espace et des parcelles ne permettant plus de limiter l'érosion ou les transferts de polluants à l'échelle du bassin versant.
Contamination de l'environnement par un agent chimique, physique ou biologique qui modifie les caractéristiques naturelles de l'atmosphère. Par exemple, les appareils utilisés pour la combustion au sein des foyers, les véhicules automobiles, les établissements industriels et les feux de forêt sont des sources fréquentes de pollution atmosphérique.
Pollution issue des rejets de l'homme dans son lieu de vie (douches, WC, cuisine, ...).
Pollution induite par l'activité industrielle dans les différents compartiments terrestres (eau, sol, air, etc.) affectant de manière plus ou moins importante le fonctionnement des écosystèmes.
Contamination de l'environnement due à la présence excessive de différents métaux, comme l'aluminium, l'arsenic, le chrome, le cobalt, le cuivre, le manganèse, le molybdène, le nickel, le zinc... ou encore à des métaux lourds comme le cadmium, le mercure ou le plomb, plus toxiques que les précédents.
Pollution de l'eau de pluie. Si l'eau de pluie est naturellement polluée (les gouttes d'eau ne peuvent atteindre une taille suffisante pour tomber vers le sol que s'il existe des particules solides dans l'atmosphère permettant d'initier le processus de nucléation, une partie des polluants atmosphériques urbains est donc entraînée vers le sol lors des périodes pluvieuses), les concentrations en polluants sont cependant extrêmement faibles, et, dans la plupart des situations, l'eau de pluie est de qualité potable lorsqu'elle arrive au niveau du sol. Le facteur limitant le plus fréquent est le pH (pluies acides…
Pollution survenant de façon saisonnière, principalement à la suite d'activités humaines particulières (salage des routes l'hiver, amendement des sols, tourisme...).
Migration d'une substance polluante au sein d'un milieu ou entre différents milieux. Le transfert de polluant est influencé par de multiples facteurs, comme les propriétés chimiques intrinsèques des substances polluantes et la nature du milieu dans lequel elles se trouvent.
Risque d'infiltration de polluants issus de la surface, à travers le sol et la zone non-saturée. La vulnérabilité des nappes est intrinsèque : elle dépend du contexte topographique (pente du terrain), pédologique (perméabilité), géologique (perméabilité, épaisseur). Une nappe captive, recouverte par une formation peu perméable (souvent des argiles) est peu vulnérable en comparaison d'une nappe libre.
Somme d'argent payée par les industriels en fonction de l'importance de la pollution rejetée. Elle a étécette redevance a pour objectif d'inciter les entreprises et industriels à réduire leurs rejets. Les taux de redevance sont fixés par éléments polluants et peuvent être modulés par zone, pour prendre en compte l'état du milieu naturel.
Somme d'argent payée par les producteurs de produits phytopharmaceutiques. Cette redevance prend en compte le niveau de toxicité et de dangerosité des substances utilisées dans les activités agricoles et de jardinage. Elle incite ainsi les utilisateurs à orienter leur choix vers des produits moins polluants.