Anthropisation
Processus par lequel les populations humaines modifient et transforment l'environnement naturel (déforestation, élevage, urbanisation, activités industrielles, etc. figurent parmi les principaux facteurs d'anthropisation).
Processus par lequel les populations humaines modifient et transforment l'environnement naturel (déforestation, élevage, urbanisation, activités industrielles, etc. figurent parmi les principaux facteurs d'anthropisation).
Réaménagement d'une zone artificialisée, possiblement à l'état de friche, afin de la rendre praticable et attractive pour les riverains tout en l'intégrant dans le paysage.
Fait pour un milieu ou un paysage de passer d'un état relativement naturel à un état modelé par l'homme.
Intervention sur une rivière consistant à reprendre en totalité le lit et les berges du cours d'eau dans l'objectif prioritaire d'augmenter la capacité hydraulique du
Élargissement et approfondissement du cours d’eau. Les berges sont totalement découpées et reprofilées, en général à 45° minimum. Les écoulements se font alors dans le fond d’un « fossé anti-char », de manière linéaire sans que la moindre diversité d’habitat ne puisse se recréer. Ainsi transformés, les cours d’eau font alors également office d’exutoire pour les collecteurs de drains, et accélèrent les écoulements, pouvant provoquer, dans les régions où ces dispositifs sont nombreux, des inondations à l’aval lors des épisodes de pluie importants.
Document d'urbanisme communal créé par la loi SRU du 13 décembre 2000, remplaçant le plan d'occupation des sols, le plan local d'urbanisme (PLU) fixe les règles de l'utilisation des sols. Il peut de plus contenir les projets d'urbanisme opérationnel tels que l'aménagement de quartiers existants ou nouveaux, d'espaces publics ou d'entrées de villes, etc. Les PLU doivent être compatibles ou rendus compatibles, dans un délai de trois ans, avec les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (
Action qui consiste à modifier la morphologie d'un cours d'eau pour le rendre plus rectiligne et contraindre son écoulement (rectification, recalibrage, curage), de manière à contrôler localement les
Modification du tracé en plan du cours d'eau (raccourcissement d'une portion de cours d'eau sinueux ou méandriforme) permettant d'accroître sa capacité d'évacuation par augmentation de la vitesse du courant.
Intervention visant à réhabiliter un milieu plus ou moins artificialisé vers un état proche de son état naturel d'origine. La renaturation se fixe comme objectif, en tentant de réhabiliter notamment toutes les caractéristiques physiques du milieu (reméandrage d'une rivière recalibrée par exemple), de retrouver toutes les potentialités initiales du milieu en terme de diversité biologique, de capacité autoépuratrice etc. Plus ambitieuse que la
Paramètre biologique mesurable, indicateur d'un processus biologique et pouvant mettre en évidence l'exposition ou les effets d'un contaminant. Les biomarqueurs sont utilisés pour établir des diagnostics environnementaux ou sanitaires.
Processus biologique par lequel l'eau présente dans la nature (dans les rivières, les milieux humides, les lacs...) se nettoie elle-même lorsque la quantité de matières polluantes qui y est rejetée n'est pas trop importante. L'autoépuration est le résultat de l'activité des organismes vivant dans l'eau.
Bassin d'orage destiné à retenir la pollution des premières eaux lors d'épisodes de fortes pluies.
Action de pollution de l'eau, dégradant ainsi ses qualités intrinsèques, perturbant la vie aquatique et rendant son utilisation dangereuse pour l'homme et les animaux. Une contamination résulte de la présence de polluants en quantité suffisante pour qu'ils puissent être nocifs.
Convention internationale signée en 1972, visant la prévention de la pollution marine par les opérations d'immersions de déchets en mer effectuées par les navires et les aéronefs. La Commission d'Oslo était chargée d'administrer la Convention d'Oslo ; à partir de 1992, elle est réunie avec la Commission de Paris sous une même
Ensemble des échanges et des transformations de l'azote sous ses différentes formes dans l'atmosphère, la lithosphère, l'hydrosphère et la biosphère (diazote, nitrate, nitrite, ammoniaque, azote organique).
Action visant à extraire ou détruire tout ou partie des polluants présents dans un sol. Les techniques de réhabilitation des sols pollués sont classés en quatre catégories : traitements physiques, traitements chimiques, traitements biologiques et traitements thermiques.
Amincissement de la couche arable d'un champ sous l'effet des forces érosives naturelles de l'eau et du vent, ou sous l'effet des activités agricoles, comme le travail du sol. L'érosion du sol abaisse la productivité de la terre et contribue à la pollution des cours d'eau, des terres humides et des lacs adjacents.
Apport de matières (engrais) visant à maintenir ou à augmenter la fertilité d'un sol.
Ensemble des techniques concernant l'apport de matières destinées à maintenir ou à augmenter la fertilité d'un sol. On distingue habituellement les amendements, minéraux basiques et organiques, qui exercent une action sur les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol, et les engrais, destinés à améliorer l'alimentation des cultures et renfermant des éléments nutritifs majeurs (azote, phosphore, potassium), secondaires (soufre, magnésium, calcium et sodium) et mineurs (ou micro- ou oligoéléments).
Pesticide utilisé pour contrôler, repousser ou détruire des champignons.
Produit chimique utilisé pour détruire des végétaux. Il est dit sélectif s'il détruit seulement un type de végétal et total s'il détruit toutes sortes de végétaux.
Organisme constitué par une association symbiotique entre un champignon (qui apporte eau et sels minéraux) et une algue (qui fabrique, par photosynthèse, différents composés organiques qu'elle cède en partie au champignon). Les lichens sont capables de résister à des conditions climatiques extrêmes et sont capables d'accumuler des composés minéraux bien au-delà de leurs besoins propres. De ce fait, ils sont souvent utilisés comme
Mélange d'excréments d'animaux d'élevage contenant une grande quantité d'eau, conservé dans des fosses couvertes pour servir ensuite d'engrais.
Pollution issue d'un usage agricole. On distingue deux types de pollutions agricoles : des pollutions ponctuelles, qui peuvent être la conséquence soit de manipulations accidentelles des produits soit de pollutions dues aux bâtiments d'élevage ; des pollutions diffuses, qui proviennent de mauvaises pratiques de fertilisation ou de traitements phytosanitaires excessifs. Une pollution agricole peut également provenir d'une mauvaise gestion des terres et d'un aménagement de l'espace et des parcelles ne permettant plus de limiter l'érosion ou les transferts de polluants à l'échelle du bassin versant.
Contamination de l'environnement par un agent chimique, physique ou biologique qui modifie les caractéristiques naturelles de l'atmosphère. Par exemple, les appareils utilisés pour la combustion au sein des foyers, les véhicules automobiles, les établissements industriels et les feux de forêt sont des sources fréquentes de pollution atmosphérique.
Pollution issue des rejets de l'homme dans son lieu de vie (douches, WC, cuisine, ...).