Eau de mer
Eau des océans et des mers, caractérisée par une salinité et une densité plus élevées que celles de l'eau douce.
Eau des océans et des mers, caractérisée par une salinité et une densité plus élevées que celles de l'eau douce.
Etude du milieu marin et des fonds océaniques.
Méthode de pêche scientifique des poissons - au moyen d'un courant électrique - qui vise à déterminer les peuplements piscicoles des cours d'eau. La méthode consiste à générer un courant électrique, qui attire les poissons : paralysés par le champ magnétique, ils remontent à la surface, ce qui permet de les dénombrer. La paralysie n'est cependant que momentanée : une fois les analyses effectuées, les poissons rejoignent le cours d'eau. L'usage de cette méthode est strictement interdit dans le cadre de la pêche récréative ou professionnelle.
Moyen efficace pour dénombrer les espèces aquatiques. Sur un tronçon définit à l’avance, les équipes de pêche remontent le cours d’eau, munis d’électrodes pour étourdir les poissons et d’une épuisette pour les capturer. Cette méthode doit obéir à un protocole très strict afin que les données soient comparables d’une année sur l’autre. Les poissons sont ensuite transférés à l’atelier de biométrie pour être comptés et regroupés par espèces. Ils sont également mesurés et pesés. Ces données permettent de déterminer précisément l’état des populations de poissons dans la rivière et ainsi d’appréhender les effets des mesures réglementaires mises en place en faveur de ces espèces.
Réaménagement d'une zone artificialisée, possiblement à l'état de friche, afin de la rendre praticable et attractive pour les riverains tout en l'intégrant dans le paysage.
Fleuve, rivière ou canal aménagé et équipé pour la circulation et le transport fluvial.
Zone remarquable du territoire qui a été classée en « parc national » du fait de sa richesse naturelle exceptionnelle, du point de vue de la qualité paysagère et du patrimoine naturel, historique ou culturel. La création d'un parc national nécessite une labellisation par l'État. Il engendre généralement une réglementation spécifique de protection de la faune et de la flore.
Un parc naturel régional est un territoire à dominante rurale reconnu au niveau national et/ou international pour sa valeur patrimoniale, culturelle et paysagère. Ainsi, l'obtention de la marque "Parc naturel régional" se fait par décret et se justifie sur certains critères. Les parcs naturels régionaux sont créés afin de mettre en place un projet concerté de développement durable fondé sur la protection et la valorisation du patrimoine naturel et culturel d’un territoire. Il y a aujourd’hui 54 Parcs naturels régionaux en France, qui représentent 15 % du territoire français, plus de 4400 communes, plus de 9,3 millions d’hectares et près de 4,1 millions d’habitants.
Document cadre élaboré dans chaque région métropolitaine, par le Conseil régional et le préfet de région, en association avec les acteurs locaux concernés, déclinant localement la TVB. Le schéma régional de cohérence écologique (SRCE) a pour objectif d'identifier les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques qui les relient. Il comprend un plan d'actions permettant de préserver et de remettre en bon état les continuités écologiques identifiées tout en prenant en compte les enjeux d'aménagement du…
Sites maritimes et terrestres qui comprennent des habitats naturels ou des espèces de faune et de flore sauvages considérés comme d'intérêt communautaire, et dont la rareté, la vulnérabilité ou la spécificité justifient la mise en place de mesures de conservation, selon la directive européenne "habitats faune flore".
Selon la directive européenne 92/43/CEE, "site d'importance communautaire désigné par les États membres par un acte réglementaire, administratif et/ou contractuel où sont appliquées les mesures de conservation nécessaires au maintien ou au rétablissement, dans un état de conservation favorable, des habitats naturels et/ou des populations des espèces pour lesquels le site est désigné".
Eau contenue dans de grands réservoirs qui permettent de corriger l'assiette du bateau et l'équilibrer. Les eaux de ballast posent problème lors de la vidange (déballastage), car des espèces vivant dans une partie du monde sont rejetées dans une autre zone, créant ainsi des perturbations écologiques. Avec la croissance des échanges internationaux, et tout particulièrement celle du transport maritime transocéanique, des problèmes apparaissent du fait de cet apport d'organismes vivants étrangers à l'environnement local. Désormais, des systèmes de traitement biologique et chimiques doivent traiter ces volumes d'eau, afin de limiter l'échange d'espèces invasives.
Partie haute de l'estran sur laquelle se développe une végétation herbacée, submergée seulement lors des marées hautes des grandes marées. Les prés salés sont un exemple de schorre.
Zone côtière correspondant à la partie supérieure de l'étage médiolittoral et à la partie inférieure de l'étage infralittoral. Le schorre est généralement vaseux et colonisé par les plantes halophiles. Il n'est recouvert qu'aux grandes marées.
Capacité d'un écosystème à résister et à survivre à des altérations ou à des perturbations affectant sa structure ou son fonctionnement, et à trouver, à terme, un nouvel équilibre.
Superposition de la trame verte et bleue.
La trame turquoise correspond aux espaces où la trame verte et la trame bleue interagissent très fortement. Elle constitue un corridor écologique propice à la circulation des espèces.
Une espèce exotique envahissante est une espèce exotique, dite aussi allochtone ou non indigène, dont l'introduction par l'homme, volontaire ou fortuite, sur un territoire menace les écosystèmes, les habitats naturels ou les espèces indigènes avec des conséquences écologiques, économiques et sanitaires négatives.
Il s'agit d'un taxon (espèce, sous-espèce, etc.) appartenant au règne du vivant (par exemple une espèce animale ou végétale), introduit par l'homme en dehors de son
Les législations actuelles prennent également en considération les…
Créée en 1988, la Fédération des Conservatoires d'espaces naturels rassemble les 29 Conservatoires d'espaces naturels. Elle a pour mission principale de représenter le réseau et de favoriser les échanges entre ses membres, afin de renforcer leurs actions sur le terrain.
Fiche d'identité d'un site Natura 2000, regroupant les informations sur les espèces et habitats ayant justifiés la désignation ainsi que d'autres informations. Ce document publique et officiel est transmis à la commission européenne par les États membres.
Action de démanteler et détruire un obstacle à la continuité écologique (biologique et sédimentaire) d’un cours d’eau. Par exemple un seuil ou un barrage, édifié sur les cours d’eau.
Se dit d’un cours d’eau droit, linéaire, ayant subi des modifications profondes de sa morphologie de la main de l’homme. Il peut présenter de nombreuses anomalies de fonctionnement (érosion régressive, incision), une homogénéisation de ses faciès d’écoulement et donc une perte d’intérêt majeur pour la faune et la flore. En opposition au cours d’eau méandriforme.
Espaces géographiques naturels (marines ou terrestres) clairement définis, et gérés par des outils juridiques ou d’autres moyens efficaces, visant à assurer la conservation à long terme de la nature, des services écosystémiques et des valeurs culturelles qui y sont associés.
Espaces délimités en mer qui répondent à des objectifs de protection de la nature à long terme. Le code de l’environnement reconnaît différentes catégories d’aires marines protégées. La plupart des aires marines protégées permettent de concilier les enjeux de protection et le développement durable d’activités.
Espaces délimités en mer au sein duquel un objectif de protection de la nature à long terme a été défini, objectif pour lequel un certain nombre de mesures de gestion sont mises en œuvre : suivi scientifique, programme d’actions, chartes de bonne conduite, protection du domaine public maritime, réglementations, surveillance, information du public, etc. Sur la base de cette définition, l’objectif de protection n’est pas exclusif d’autres objectifs, notamment de développement économique maîtrisé (utilisation et exploitation durables des ressources marines).
Pour en savoir plus :
Directive 2009/147/CE du Parlement européen et du Conseil du 30 novembre 2009 concernant la conservation des oiseaux sauvages. Elle vise la conservation de tous les oiseaux sauvages dans l’Union européenne (UE) en fixant des règles pour leur protection, leur conservation, leur gestion et leur régulation. Elle s’applique aux oiseaux ainsi qu’à leurs œufs, à leurs nids et à leurs habitats. Elle codifie la directive adoptée initialement en 1979 (directive 79/409/CEE).
La directive 2009/147/CE a été modifiée en 2019 par le règlement (UE) 2019/1010, lequel simplifie, tout en s’y conformant, les obligations de déclaration dans le domaine du droit de l’environnement.
Bon fonctionnement des écosystèmes (au niveau biologique, physique, chimique et sanitaire) permettant un usage durable du milieu marin. Onze descripteurs qualitatifs (annexe 1 de la DCSMM), communs à tous les États membres de l'Union européenne, servent à définir le bon état écologique : Biodiversité ; Espèces non indigènes ; Espèces commerciales ; Réseaux trophiques ; Eutrophisation ; Intégrité des fonds marins ; changements hydrographiques ; Contaminants ; Questions sanitaires ; Déchets marins ; Bruit sous-marin.
Directive établissant un cadre pour la planification de l’espace maritime dans le but de promouvoir la croissance durable des économies maritimes, le développement durable des espaces maritimes et l’utilisation durable des ressources marines.(JOUE n° L 257 du 28 août 2014).
Au sein de la politique maritime intégrée de l’Union, ce cadre prévoit l’établissement et la mise en œuvre par les Etats membres de la planification de l’espace maritime dans le but de contribuer aux objectifs décrits à l’article 5, en tenant compte des interactions terre-mer et d’une coopération transfrontière améliorée, conformément aux dispositions pertinentes de la CNUDM (Convention des Nations unies sur le droit de la mer).
Politique de l’Union dont l’objectif est de favoriser une prise de décision coordonnée et cohérente pour optimiser le développement durable, la croissance économique et la cohésion sociale des États membres, notamment des régions côtières, insulaires et ultrapériphériques de l’Union, ainsi que des secteurs maritimes, grâce à des politiques cohérentes dans le domaine maritime et à la coopération internationale en la matière. (cf. Directive cadre pour la planification de l'espace maritime -DCPEM)